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04/07/2013

Sobrarbe 2013

L'affaire Sobrarbe/Grumlietraileur: la théorie du complot est relancée!

L'un des avocats américains de Grumlietraileur a fait savoir Jeudi 04 Juillet qu'il n'excluait pas que son client ait été victime d'une "entreprise délibérée visant à le détruire trailistiquement" lors de sa participation à l'ultra de Sobrarbe à Ainsa le 29 Juin dernier. 

1 petit retour sur les éléments en notre possession: 2011 et 2012 arrêt au "maraton" par grillade, ou par noyade de moteur. La piste d'une météo caniculaire est avancée. Sans doute une volonté de brouiller les pistes et de faire croire à un accident!

Revivons maintenant la version 2013 du combat: Sobrarbe vs Grumlietraileur.

C'est simple: Grumlie est prêt à vaincre le signe indien l’empêchant d'être allegador sur l'ultra. 1 bonne prépa ou rien n'a été négligé. Même le foie à eu droit à un entrainement spécifique à la descente lors d'une soirée dance-floor de haut niveau... La température est largement plus clémente que les années précédentes. Bref, tout les signaux sont au vert.

 
 

Cette année la bande d'amis est grandement renouvelé pour ce rendez vous à Ainsa. Il reste 2 membres de la branche "Sobrarbe historique" :1 certain Michel et 1 Grumlie. Bon à eux deux ils totalisent 4 arrêts au Maraton(ou un peu plus) en deux ans et il y en a un des deux qui doit se douter de quelque chose car il s'est inscrit sur la course "enfant"... Viennent se rajouter cette année Thomas qui vise le maraton grâce à une prépa aux petits oignons, Thierry qui réussit toujours à la première tentative, et Francis et Florence connu dans le milieu sous le nom de code "la FF team va toujours au bout"!

Le vendredi est marqué par le respect scrupuleux du plan d’hydratation indispensable pour être au top: 1 caña, 1 retrait de dossard et une autre caña avant de s'attabler autour d'une pizza.


Important l'hydratation!

On est bien là mais faudrait voir à aller dormir un peu. Je vous la fait bref, nuit délicate: très difficile de trouver le sommeil et estomac qui ne tourne pas très rond. Serais-je stressé à l'approche de l’événement. Possible,mais est ce bien la seule possibilité?

Samedi 6heures et des brouettes je m'élance avec les amis pour ce qui s'annonce comme une super journée.


 Ma stratégie est extrêmement simple: partir très prudemment sur les 25 premiers kilomètres très roulant. Ah là je suis tranquille peinard quasiment au fond du bus!  Je vais bien tout va bien. De temps en temps j’aperçois à l'avant la "FF team". Bon comme ils sont joueurs ils se cachent dans les fourrés juste à l'approche du premier pointage pour que je les double. Laspuña atteint en 1h42 pour une prévision en 1h45 (Ah ben oui j'ai pas fait pipi...!). Refaire le niveau du bidon:check, boire un coup:check, un bout de banane:check!


Maintenant direction le bord du rio cinca pour 10 bornes avec quelques passages sablonneux et un sentier bien agréable qui permet de dérouler gentiment en compagnie de la FF team. Même si Francis tente de monter le rythme sournoisement, je ne me laisse pas entrainer par cette tentative de déstabilisation.


Lafortunada est atteinte en 3h07. Tout va bien. Je suis pile poil dans le timing, le ravitaillement est efficace, et la partie la moins "glamour" est derrière nous.

Maintenant on attaque les choses sérieuses: direction le portiello de Tella 1400d+ en 12 bornes! Ma stratégie ne change pas pour autant: être prudent. Prudent ne veut pas dire s'endormir derrière un groupe. Sous l'impulsion de Francis, cligno à "l'izquierda" et hop notre trio monte sur un rythme qui nous convient.


Grimpons maintenant
Tu as raison fais le clown

 La vue se dégage et la FF team s'enthousiasme du paysage proposé. Et il y a de quoi! Avec la vue on a aussi une belle vue sur le soleil qui essaye de tendre son piège sur le grumlie. Mais non je suis prêt à combattre!

Première partie de l'ascension bouclée avec l'arrivée au dolmen. Virer le reste du camel et du bidon pour mettre du frais à la place du "tiède" à tendance chaud. Boire, manger, 1 coucou à Mélanie et Lola les supportrices de choc de Thomas,et zou!



Celle là je ne m'en lasse pas...

On repart sur les chapeaux de roues! Pour la première fois je prends la tête du groupe en essayant de monter une "chouille" plus vite que précédemment. En fait il n'y a pas vraiment de différence et j'ai la désagréable impression de ne pas avoir de force dans les cuisses!


Le clown fait moins le malin.

Bon c'est pas bien grave, je n'oublie pas quel est mon but et je ne force pas la machine. Je pense à manger et à boire régulièrement.

Maldita subida!


La fin de la montée est vraiment sévère: la pente est rude et le sentier inexistant. Chacun fait sa trace dans la difficulté. L'arrivée est au sommet fait du bien même si je sais que le début de la descente est aussi rude et pénible. La bonne nouvelle est que je suis toujours sur ma feuille de route: 6h11 pour 6h10.




Après un début de descente pas très agréable, le passage à coté de l'abreuvoir marque la fin du chantier. Nous allons pouvoir remettre un peu de "vitesse" pour rejoindre Bielsa. Le bout de piste permet de dérouler gentiment même si je trouve les cuisses un peu dures...


 Aller plus que trois bornes d'un sentier bien agréable et Bielsa nous voilà. Ouais ben çà c'était la théorie, et la réalité est ailleurs! J'ai 2 poutres à la place des cuisses et l'estomac qui couine sérieusement. Les feux sont maintenant au rouge clignotant: attention danger, explosion en vue.

 

J'arrive au pointage en 7h25 complétement explosé mais j’informe les bénévoles que je n'ai pas prévu de m’arrêter au maraton! Direction le bar pour m'offrir un coca bien frais. Au bout d'un moment Francis vient aux nouvelles et m'indique qu’ils sont prêts à repartir. Oulalala, allez y ne m'attendez pas et puis le guide a fini son boulot. 
Thomas tout sourire, Romain tout vomir!

Je discute un peu avec Thomas, mais c'est à ce moment que mon estomac décide de refaire la tapisserie de la rue pavée de Bielsa... Blurp je me sens bien plus léger d'un coup! Je bois de nombreuses gorgées d'eau. Cela fait du bien. Soyons fous, testons les sandwichs. Tout passe et l'estomac me donne l'impression de tourner rond.

Aller feu, direction le Collado de la cruz de guardia. Je vais bien réussir à parcourir 23 bornes en 6 heures!Je redémarre tranquillement en finissant de manger, puis me remet à trottiner sur la partie plane jusqu'au démarrage du sentier.

Et là démarrage d'un nouveau chemin de croix. Je n'ai absolument aucune énergie, je transpire comme un poulet dans un rôtissoire. La misère intégrale. 1 pause 300 mètres, 1 pause 200 mètres, 1 pause 100 mètres, 1 pause 50 mètres.Bon, stop la connerie, c'est fini, je fais demi tour. Hep "compañero" tu ferais mieux de faire les 300 derniers mètres jusqu'au point de contrôle. Ah oui effectivement, gracias amigo! 

Les bénévoles sont au petit soin,  mais je préfère aller m'allonger un poil plus loin en attendant que cela aille un peu mieux. Vaste escroquerie oui! C'est l'heure de la deuxième couche. Oups, désolé, c'est sorti tout seul.

Sobrarbe 3 Grumlie 0!!!!!

Après un retour en 4X4 à Plan, direction le médecin pour vérifier les différents niveaux: pouls ok, tension ok, sucre ok. Je passerai mon après midi à essayer de comprendre le pourquoi du comment. J'échafaude une théorie sur un type d'eau qui ne me convient pas. Mais la vérité est peut être toute autre...

Je retrouve Thierry et Michel chacun auteur d'un superbe course, avec qui je vais attendre l'arrivée de la FF team qui comme d'habitude va au bout! 1 grand bravo les amis!
pointage final

 1 bon repas  puis un retour en bus plus tard nous voici de retour à Ainsa pour cloturer cette journée autour d'un verre et d'une petite gourmandise.

Merci les amis pour ce super week-end ou la course est un fabuleux prétexte qui nous permet de vivre de supers moments.


Alors pourquoi parler d'un possible complot? La raison de cette "éclat gastrique" est tout simplement une intoxication alimentaire! Mais qui peut en vouloir à ce point au Grumlie pour l'accabler à ce point ? Qui se cache derrière ces différents coups bas? J'aimerai bien le savoir!

1 piège? C'est possible; un complot? Nous verrons!


1 chose est certaine: je reviendrai pour en avoir le cœur net!

Crédit photo: Francis,Michel, Romain.

05/07/2012

Sobrarbe 2012

Après 1 première chaude expédition  en 2011, Yvan, Michel et moi sommes de retour en terres aragonaises. Cette fois ci pas de Manu (l'unique allegador 2011 est occupé par une sombre histoire de mariage ou une excuse dans le genre...). Steve et Béatrice se joignent à nous pour la version 2012. Nous sommes tous égaux face au parcours puisqu'il est différent de l'an dernier.
Photo Steve
La veille petit tour dans le centre historique et une petite binouse pour soigner l'hydratation.
Retrait des dossards ou nous croisons Oscar Perez Lopez qui vient en récup' des 105 bornes du puy Marie Aurillac avant d'être au départ de la ronda del cims en Andorre le week-end prochain!

Après un repas moyen et une bonne nuit de sommeil, la team est parée pour affronter le parcours en boucle de 65k/ 3500d+ autour de la peña montañesa! La température est bonne mais c'est certain il va faire très chaud.

Photo Steve
Mais Michel, tu ne te mets pas devant? Aller un petit peu de route pour se dégourdir les jambes. Et c'est parti pour les sentiers. Cela monte gentiment puis on enchaîne avec une descente dans un toboggan bien sympa! je navigue "à vue" avec Yvan et Steve avant mon traditionnel arrêt pipi de début de course.

Arrivé au premier point d'eau (7k7) en 1h10 environ j'ai déjà bu le litre que j'avais embarqué. Remplissage de mon bidon et c'est reparti avec un petit descente puis une montée sympa vers le monastère de san Victoriàn. Comme souvent je double un peu de monde en montée dont certain soufflent déjà bien fort...

Ravitaillement un peu laborieux au monastère: je galère à ouvrir mes sticks de poudre. En même temps je suis pas à la minute près. Bon comme l'an passé le solide ne me fait pas vraiment rêver mais. C'était prévu.

S'en suit un passage agréable qui permet de dérouler sur un rythme qui me parait convenable tout en profitant de la vue sur la plaine qui commence à être bien ensoleillée.

A l'approche du ravitaillement de San Juan de Toledo je fais la jonction avec steve.

Photo Yvan
Yvan,Michel et Béa repartent juste. Salut les amis! 1 nouvelle fois je galère avec mes sticks. Là il faut bien refaire les niveaux car une montée de 900d+ en 5k nous attend.

Je monte sur un bon rythme et rattrape un bon nombre de coureurs dont certains paniquent tous les 10 mètres à la recherche des "marcas" jaune/blanc du sentier alors que c'est particulièrement évident. (faut pas les envoyer dans le Caroux ceux là...)


Je suis bien et je me régale sur cette partie tout en profitant du paysage.


Ah voici les fameuses flammes indiquant le collado el Santo. Mais c'est Yvan juste devant.


Nous finissons la montée ensemble en se satisfaisant que la température soit bonne.

Descente un peu technique au démarrage puis un bon sentier dans les arbres. Yvan me distance suite à un nouvel arrêt pipi (y aurait pas 1 "blème" là?)

Photo Michel
Au ravitaillement du collado Cullivert je retrouve Yvan, mais aussi Béa et Michel.

Photo Yvan
Boire, refaire les niveaux (grrr ces sticks) manger un bout et je file à la "poursuite" d'Yvan.
A la poursuite c'est vite dit. En effet on va s'enquiller une interminable piste forestière en descente. Et avec mes petite jambes je vais pas bien vite moi monsieur!

J'arrive à garder un rythme convenable mais au bout d'un moment je trouve que cela tape beaucoup et j'ai l'estomac qui fait des siennes. Le mode essorage est enclenché et tous les voyants passent au rouge en très peu de temps.

Arrivé au ravitaillement après ces 8 bornes bien pénibles,je prends le temps de refaire le plein et de manger un bout.
En repartant je sens que cela ne va toujours pas mieux. Je transpire beaucoup et j'ai 1 besoin urgent de réaliser une bonne grosse vidange.
J'ai tellement craint la deshydratation que je suis tombé dans l'excès inverse de la surhydratation et j'ai "légèrement" noyé le moteur sur ce coup!

Peu de temps après je vois arriver Béa et Michel qui me confirment que j'ai vraiment une sale gueule.
Maintenant c'est opération sauve qui peut pour rallier Ceresa et la ligne d'arrivée du "maratòn".

Photo Michel
Il y a quand même 10 bornes à couvrir avec quelques petits coups de culs. Je n'avance pas en montée et je me traîne en descente. 1 véritable régal quoi!!!

Et en plus maintenant c'est tout au soleil et il fait bien chaud.


J'arrive à Ceresa en 7h55(quasiment dans le timing envisagé!). J'ai 1 heure de marge sur la barrière horaire. Je prends une bouteille d'eau et m'allonge à l'ombre pour regarder les autres concurrents arriver. Je ne suis pas loin de faire un petit roupillon...
Au bout de 20 minutes je vais mieux et je décide de continuer la course avec Steve quand il me rejoindra.

L'heure tourne et pas de Steve en vue. Aller sans regret j'échange mon dossard contre un tee-shirt finisher (qui s'avérera être le même pour le maratòn et pour l'ultra...).
Mais bon toujours pas de Steve à Ceresa alors que le serre file arrive. Pas cool! Direction le bus pour rejoindre Ainsa et retrouver Steve allongé à l'ombre qui n'a pas du tout apprécié la longue piste.



Après une bonne douche (froide) bienvenue on s'installe à l'ombre pour voir les arrivées.

Dring dring: allo c'est Michel: je suis vidé et faible,j'arrête les frais à Oncins. Ok je viens te chercher.
Le parcours de la course: 11 bornes, le parcours en voiture: un peu plus de 25 bornes tortueuses à souhait.
Quand je vois toute cette partie minérale avec les températures entre 33 et 35° (à l'ombre, sans ombre...) ma décision d'arrêter était la meilleure pour ne pas finir totalement rôti!

Entre temps Béa est arrivée en 12 heures et 4ème "mujer". Claplapclap. 1 peu plus tard Yvan en termine aussi. Clapclapclap encore!


1 grand bravo à nos 2 nouveaux "allegadores" qui rejoignent Manu dans le club très fermé des finisheurs français...
Merci les amis pour ce bien beau week-end en Aragon et à bientôt pour de nouvelles aventures.
Le récit de Steve , Michel et Yvan vos copies s'il vous plait!

Maintenant c'est concentration sur le gros objectif 2012: les 160 kilomètres et 9660d+/d- du Grand raid des Pyrénées à boucler en moins de 50 heures!

19/06/2012

Mais que fait le Grumlie?!

Hello amis lecteurs (fidèles ou de passage). Je ne suis pas parti hiberner depuis la course des seigneurs.
On peut même dire que le programme était assez chargé.

Juin commence avec un week-end "Lot":

Samedi 2 rendez vous du coté de Douelle pour participer au Trail off de de la gariotte.
Le parcours concocté par Francis est vraiment agréable mais aussi assez exigeant.


La chaleur étant assez présente, je ne suis pas saignant du tout...

Michel facile avec son nouveau sponsor!

Après un peu plus de 15 bornes le grumlie est complètement bouilli et préfère abandonner plutôt que de faire un malaise.
Pas frais le Grumlie!

Un bon gros coup de chaud qui ne m'empêchera pas d'être en forme pour l'after qui sera un poil arrosé(non je ne parle pas de la pluie...) et particulièrement agréable.

Le lendemain le temps est à la pluie et la température est presque fraîche quand nous présentons en avant 1ère mondiale le tout nouveau "Team TOG" sur la course des balcons de Luzech.
Team TOG: 7 coureurs, total des participants: 24....
15 bornes vallonnées avec quand même bien beaucoup de route pour moi. Une bonne sortie vitesse (le premier qui rigole prend mon pied au c..!) et au final un fabuleux top 15!!!!

Trail du Pays de Sault: Week-end Aude.


Dimanche suivant direction Belcaire pour s'aligner sur le parcours de 28 kilomètres et 1300d+.
Cela commence fort: j'ai oublié la tétine de ma poche à eau. Heureusement Michel a tout ce qu'il faut dans sa "voiture-caverne d'Ali BABA" et me dépanne d'un bidon.

Pan c'est parti et quasiment instantanément je sens que ce n'est pas le top. Dès la première montée je me fais une raison en me disant que la sortie va être plus longue que prévue.
Je rame passablement. 1 léger moment convenable à l'approche du Clot de la mort me laisse espérer une amélioration.

Cela se passe pas trop mal sur le sentier en balcon vers Camurac, mais la montée vers le ravitaillement sonnera le glas de cette brève éclaircie. Je prendrai pas mal de temps pour boire et m'alimenter avant de me lancer dans la descente bien bien raide entre les téléskis.

La partie suivante est vraiment sympa avec une succession de montées/descentes bien raides et assez sauvages.
Le problème c'est que maintenant cela ne va pas du tout: pas d'énergie, l'estomac en version essorage 2000 tours minutes.
Puisque c'est comme ça travaillons le mental et finissons en... Je me traîne lamentablement vers Montaillou et ses ruines et sur la partie normalement roulante vers Camurac, puis je jardine dans Camurac alors que c'était balisé comme il faut. Je vais bien, tout va bien...

Souriez

Adrien vient aux nouvelles et me propose de "couper" la dernière difficulté. Vu que ceux derrière moi coupent je décide de prendre l'échappatoire pour permettre de libérer plus rapidement les bénévoles au dernier point de contrôle.

Libéré d'un poids je finis finalement sur un bon rythme et passe la ligne à contre sens tel le touriste moyen.

 1 touriste
1 beau gros jour sans! Bien dommage car le parcours était vraiment plaisant et il y avait de quoi se faire plaisir.

Week-end ariègeois:

Samedi je pars de puis le village de Croquié pour me rendre sur le parcours du Trail des Crêtes.
Arrivé au pic de Lauzate je bascule à contre sens du parcours du 24 pour essayer de trouver quelques points de vues sympa pour faire quelques photos.



Au fur et à mesure je remonterai entre les coureurs.Je bascule ensuite sur le 50 toujours à contre sens de la course en direction du pic du Han.


Je passerai un bon moment entre col et le pic de Han.


Avant de faire demi tour et de suivre le parcours de la course
Un peu plus de 20 bornes et 1600d+ dans la musette.Toutes les photos disponibles ici

Mais gardons des forces pour le lendemain...

Direction le barrage de Soulcem pour retrouver la fameuse "FF team" en prépa pour le celestrail.
Après une pasta party grand luxe et une bonne nuit à 1600 mètres nous attaquons dans la brume notre sortie du jour.

Bon je vous explique rapidement une sortie avec Francis: Vous prenez une carte, vous regardez uniquement les traces en pontillés pour faire un début d'itinéraire et ensuite vous naviguez à vue vers les points les plus improbables d'accès!!!

Après une petite mise en route on attaque les choses sérieuses avec une grosse montée vers l'étang de Carrausans. Cela monte dur au départ avant d'atteindre des passages plus doux.

Il est maintenant temps de faire un peu de hors sentier. Au programme: névés, éboulis, blocs, falaises... Tout y passe.


Après une grimpette bien raide nous atteignons le pic de l'étang fourcat  et ses 2820 mètres! Le vent est bien fort et un poil frais donc on ne s'attarde pas trop au sommet.

On valide juste de ne pas descendre du coté de l'étang du fourcat vu les paquets de neiges...

Un bout de descente bien raide et quelque névés plus tard nous retrouvons un sentier à flanc pour rejoindre le pic de carraussans et avoir un vue sur l'Andorre (hum le celestrail approche...) et la station d'Arcalis.

Après une bonne pause casse croûte c'est reparti pour un long passage du genre pas trop technique et super roulant.
 On m'aurait menti?!
C'est bien un sentier: il y a du balisage...
Je vous recommande la montée puis la descente du pic de cabayrou!

Nous atteignons (enfin) le port du rat et un balisage à base de rouge et de blanc annonciateur d'un terrain plus roulant.

Nous pouvons lâcher les poneys pour dévaler 700d- jusqu'à la piste qui nous permettra de rejoindre notre campement.
1 bien belle sortie en très bonne compagnie de 20 bornes et 1600d+ à rajouter au compteur.
Bon c'est bien tout ces sorties mais c'est pour quoi?
1 grand week-end en Espagne est programmé avec les copains du coté d'Ainsa:


En espérant aller au bout des 65 bornes et ne pas s'arrêter au "maratòn" comme l'an dernier!

Hasta la victoria siempre.